Communication

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Notre projet de recherche se concentre sur la dynamique et les interactions sociales entre bactéries dans le pathosystème étudié : l’insecte infesté par des nématodes entomopathogènes.

Ce projet va au-delà de l’étude de la pathologie des bactéries entomopathogènes et de la réaction immunitaire des insectes, puisqu’il vise à analyser l’étape suivante du processus infectieux, la phase nécrotrophe

Communication- schéma Phase Necrotrophe
la phase nécrotrophe © UMR1333 - DGIMI

 

Ce projet nous oriente vers l’écologie microbienne et l’écologie chimique médiée par les métabolites secondaires produits par les bactéries symbiotiques. Certains métabolites sont antibiotiques et valorisés par une société privée avec laquelle nous entretenons une collaboration historique

Les bactéries appartenant aux genres Photorhabdus et Xenorhabdus sont entomopathogènes et vivent en association symbiotique avec des nématodes des sols. Ces nématodes chassent les larves d’insectes, injectent leurs endosymbiotes bactériens et l’insecte meurt en 48h. Le cadavre infecté, abritant également une communauté microbienne (nécrobiome) apportée par l’insecte et les nématodes (Cf. portofolio#4), sert de ressource nutritionnelle pour la reproduction des nématodes et permet la réassociation avec le symbionte. Depuis les années 1930, les nématodes entomopathogènes sont considérés comme des agents de biocontrôle pour lutter contre les ravageurs des sols. Récemment, les endosymbiontes ont été reconnus pour leur grande capacité à produire de nombreuses molécules bioactives diversifiées, notamment des antibiotiques.  Une part importante de leur génome est dédiée à la biosynthèse d’un large panel de métabolites spécialisés, produits grâce à de grands complexes enzymatiques (mégasynthases de type NRPS/PKS). 

Durant cette période, notre objectif était d’étudier les mécanismes clés impliqués dans les interactions bactériennes (cf figure) dans notre modèle. Nous avons valorisé nos recherches sur les métabolites antimicrobiens produits par les symbiontes (Xenorhabdus et Photorhabbus) ainsi que sur  la self-resistance de nos bactéries à ces antibactériens. Nous avons également étudié un système macromoléculaire protéique impliqué dans les interactions antagonistes contact-dépendantes, le système de sécrétion de type VI (T6SS), en collaboration avec le groupe d’ Eric Cascales (CNRS, Marseille) .

Communication, schema Interactions Bacteriennes
Interactions Bacteriennes © UMR 1333 - DGIMI