Nouvelle publication

Nouvelle publication scientifique

Les populations invasives au Sénégal montrent des traces d’évolution adaptative sur des gènes CYP450 pouvant expliquer leur adaptation au maïs.

Dans cette nouvelle publication dirigée par Kiwoong Nam (Yainna et al. 2024 BMC Genomics), des chenilles de Spodoptera frugiperda invasives, récoltées au Sénégal en 2021, ont été reséquencées. L’analyse de ce reséquençage a permis d’identifier des régions sous sélection par rapport à des populations pré-invasives originaires des Etats-Unis. Ces zones sous sélection contiennent des gènes de la famille CYP450 permettant aux insectes herbivores de détoxifier les composés toxiques de plantes ingérées. La meilleure survie des chenilles invasives sur maïs pourrait provenir de cette sélection sur les CYP450.

ImagePublicationKiwoongFevrier2025
Figure 1: Structure des populations de chenilles invasives au Sénégal par rapport à des populations natives des Amériques. © INRAE / Kiwoong Nam